Projet de sculpture pour le Lycée de l’Île de Nantes (non réalisé).
Matériaux : sculptures en polycarbonate, projecteurs, programmation informatique.
Dans l’esprit de l’architecture, le projet propose une sculpture « de verre » fondée sur la transparence, interagissant avec la lumière solaire et produisant des ombres portées translucides : un globe imaginaire constitué d’îles réelles, dont l’Île de Nantes, dont les effluves ou simulacres, « îles-nuages » se dispersant dans tout l’espace de la « rue intérieure », flottent en apesanteur et se meuvent selon les courants ascendants et descendants imprimés par le « poumon » du bâtiment que constitue son système de ventilation.
Au centre du globe imaginaire, une sphère translucide ou opalescente d’un diamètre d’environ 50 cm s’animera visuellement au rythme lent d’une respiration. Une source lumineuse imperceptible de ton rouge évoluera ainsi discrètement au cœur du globe en fonction des heures du jour et de la luminosité ambiante, allant parfois jusqu’à disparaître totalement.
Le parti pris esthétique est celui de la transparence, de la lumière, de la lenteur et de la légèreté, afin de sucister la rêverie et l’appel à l’imaginaire, dans un lieu, le lycée, où l’on doit susciter cette projection dans l’avenir. Parmi les îles réelles de ce globe imaginaire, se glissera la silhouette de l’île d’Utopie.
Sur le plan symbolique, l’idée consiste à valoriser les notions spatiales et temporelles de flux, d’échange, de circulation, d’évolution. L’île (les îles en général et l’île de Nantes dans ce cas particulier) est l’image de cette terre isolée et en même temps ouverte sur le monde.