La série Diaphanies, commencée en 2012, fait interagir programmation lumineuse et aléas de la lumière du jour pour déployer dans la durée l’apparition/disparition des phénomènes.

Transparent Walls est un développement de la série des Diaphanies qui joue sur leur multiplication et recouvrement. Transparent Walls produit ainsi plus spécifiquement un feuilleté changeant de murs visibles qui transparaissent et s’opacifient de manière semi-aléatoire, jusqu’à troubler le statut du mur réel—comme support matériel ou fond immatériel.

Les interactions aléatoires mais nécessaires de la lumière artificielle programmée et de la lumière changeante du jour nous invitent et nous incitent à la perception attentive et consciente des phénomènes et amplifient notre rapport esthétique au monde visible fait d’apparitions, de disparitions et de transparitions évolutives. S’il n’y a pas de visible sans lumière, plusieurs lumières produisent un feuilleté de visibles qui souvent s’opacifient mutuellement. Qu’une lumière disparaisse alors, et c’est un mur, un monde qui apparaît ou transparaît—d’un (in)visible à l’autre.

Matériaux : Projecteurs, lumière ambiante du jour, verre, programmation

Dimensions variables

Exposition collective, Transparence/Transparaître (volet 2). Espace Camille Claudel – Amiens (6 au 30 novembre 2019)

Série Diaphanies

Transparent Walls #2 (Étude), 2019

Paysage sonore : Mark Lockett

Festival Artistes à suivre, Haute Vallée de l’Aude, 2019